Coloris Vitalis (suivi de) Un Clown à la mer

Quelle heure est-il ?

Quelle heure est-il ?
Je suis malade.
J’attends la fin, je suis comme vous, j’attends la fin, je suis malade, j’attends la fin.
J’espère qu’elle n’est pas déjà passée ?
C’est dégoûtant d’attendre !
J’aimerais avoir encore un peu de temps pour en nir, du temps, encore du temps, encore un peu, encore quelques parfums iodés et boisés, encore quelques étreintes qui briseraient mon cœur amoureux, encore quelques assauts des mondes anciens, encore quelques traces de coloris égrainés du temps d’avant.

Dans Coloris Vitalis, Gramblanc fait face à ses angoisses, ses douleurs et au temps qui passe, oscillant entre l’épique et le pathétique.

 

 

Le texte est édité aux éditions Les Solitaires Intempestifs

 

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Coloris Vitalis