Ivresse de l’ombre à la lumière - Texte de Jean Lambert-wild

 

Qu’elle éclairante liberté, pleine de jouissance et de réjouissance, s’est construite de la fusion des mots du marquis de Sade aux notes de Jean-Remy Guedon.

J’y retrouve tout le questionnement de mon cheminement.

Pour reprendre les mots du Marquis « Les sensations communiqués par l’organe de l’ouïe sont celles qui flattent davantage et dont les impressions sont les plus vives. »

Une voix dépourvue de ressource musicale est terne. Elle a le plus grand mal à faire vibrer l’incompris et à réveiller les grandes passions.

Hors l’épineuse question du motif vocal d’une voix sur une scène de théâtre, ne peut être dépassée qu’avec l’accord harmonieux des musiciens. 

Il y a là, le moyen de conjuguer la puissance du sens à l’infini des sons et conjurer ainsi, l’absence d’entendement ou notre civilisation nous entraîne.

À ce beau dessein auquel me conviât Jean-Remy Guédon, j’aimerais offrir toutes les vibrations d’un espace ou nos impressions pourront passer sans cesse avec ivresse de l’ombre à la lumière.