Qualité / métier: 
Artiste d'art Urbain
Pays: 
France

Artiste et directeur artistique français, spécialiste de l'art urbain et des espaces atypiques. 

Maître d’œuvre de la Tour Paris 13 en 2013 et des différents évènements de la galerie Itinerrance à Paris de 2012 à 2016, Gaël Lefeuvre, 35 ans, est un artiste et directeur artistique hyper actif. 

Son talent, sa fraîcheur et son carnet d'adresses international affolent les galeries. 

Son domaine ? 

Les interventions d'art urbain et les projets collectifs in situ dans des lieux atypiques du patrimoine, friches ou sur des portions de l'espace public. 

En 2017, il invite Gonzalo Borondo à intervenir un espace de 4000m2 au cœur du Marché aux Puces de Marseille, "MATIÈRE NOIRE" une exposition pharaonique d'après le journal Le Monde. 

Ce projet ambitieux, multisensoriel, fût un évènement qui marqua tout le milieu de l' art urbain, par la façon dont les œuvres ont pris place dans un contexte in situ. 

En 2018, c'est dans un couvent désacralisé de la friche Belle de Mai à Marseille que Gaël Lefeuvre imagine une exposition collective "ÉMANCIPATION". Pour ce projet, il invite une vingtaine d'artistes à intervenir sur le thème de la 

re-sacralisation via la création artistique, une exposition coup de poing qui ne laissa personne indifférent, avec certaines œuvres polémiques telle "le pendu" d'Axel Void présenté au cœur de la chapelle principale du couvent. 

Cet événement affirme la force de proposition des projets portés par Gaël Lefeuvre. 

En 2019, on le retrouve à Bordeaux aux côtés de Gonzalo Borondo pour "MERCI", une installation immersive dans le Temple protestant des Chartrons, fermé depuis 200 ans.
Cette installation, pensé comme un hommage à la nature, met en lumière la relation que l'homme entretient avec la nature, la façon dont il l'exploite et s'en éloigne avec le temps en prenant pour symbole la forêt des Landes, la plus grande forêt artificielle d'Europe. 

En 2023, c'est à Paris qu'il frappe une nouvelle fois avec "SUPER TERRAM", une exposition immersive de 4000m2, ayant pour sujet principal la déshumanisation de la société. On pouvait y découvrir 40 tonnes de terre qui ensevelissait l'espace afin de donner l'impression de revenir aux temps des cavernes pour mieux appréhender le chemin du désir qui mena l'humanité vers une société belliqueuse et sur-connectée. 

Pour ce projet, il s'entoure d'artistes internationaux spécialistes de l'art contextuel, Joaquin Jara, Seth, Michael Beitz, Know Hope, Amir Roti, mais aussi des artistes issus d'autres horizons comme le clown blanc Gramblanc alias Jean Lambert-wild, AL Crego artiste digital avant-gardiste, le collectif d'art numérique CELA et bien d'autres.

En quelques années Gaël Lefeuvre a apporté une nouvelle vision des expositions d'art urbain, plus contextuel, ce qui lui vaut d'être toujours là où on ne l'attend pas pour mieux surprendre.

Sous couvert d'anonymat, il aime mettre en avant le travail d'artistes qu'il soutient depuis plusieurs années à travers différents projets.

La question que l'on se pose, qu'elle est sa prochaine ambition créative, dans quelle direction son regard va t'il se poser, pour en révéler un sujet ?