
La Coopérative 326
La coopérative 326 est conventionnée par le Ministère de la culture
Elle a le soutien du conseil départemental du Morbihan
CONSEIL D'ADMINISTRATION ;
Présidente : Michèle Barry-Benard
Trésorier : David Remy
Equipe :
Direction artistique : Jean Lambert-wild
Directeur artistique associé : Lorenzo Malaguerra
Administration et production : Catherine Lefeuvre
ADresse:
1, rue Anita Conti 56000 Vannes
Tel : +33 2 97 57 10 36
Contact production
Catherine Lefeuvre
Tel : +33 6 74 97 15 22
Email : catherine.lefeuvre@orange.fr
Contact technique
Jean Lambert-wild
Tel : +33 6 85 05 00 13
Email : lambert-wild@orange.fr
Contact presse :
Fabiana Uhart
Tel: +33 6 15 61 87 89
Email : fabianauhart@gmail.com
LE PROJET ARTISTIQUE ET CULTUREL DE LA COOPERATIVE 326
La coopérative 326 est une coopérative artistique dont les projets sont partagés ou signés par plusieurs artistes créateurs, dans un souci constant d’échanges et de recherches, permettant par ses associations l’élaboration de projets coopératifs novateurs. Sous la direction artistique de Jean Lambert-wild, la coopérative 326 porte des projets de création et d’actions artistiques de théâtre contemporain et de répertoire, ainsi que des projets croisant d’autres disciplines artistiques comme la musique, la danse, le cirque, les arts de la marionnette, les arts équestres, la bande dessinée, le clown, le cabaret.
Les enjeux artistiques des projets de la coopérative 326 sont centrés sur l’expression théâtrale sous tous ses aspects : texte, interprétariat, art oratoire, art scénographique et artisanat d’art, texte du répertoire, écritures contemporaines, performances . En intégrant la plus grande diversité et ouverture possibles : sur des plateaux de théâtre, en extérieur, dans l’espace public, en format léger, en lecture, en format audiovisuel ; et pour tous les publics. La figure oubliée du clown blanc est un axe de recherche privilégié qui permet de faire le lien entre ses projets, à travers notamment le clown Gramblanc qu’incarne Jean Lambert-wild.
D’une façon générale, la coopérative 326 s’associe avec les lieux d’accueil afin de participer au développement des publics et valoriser la création artistique. Cela prend la forme de répétitions ouvertes au public, de rencontres avec le public avant ou après spectacle, dans les établissements scolaires ou les universités, les prisons, les ehpad, mais aussi la mise en place d’ateliers de pratiques amateurs, de stage à destination des enseignants, de conférences, de lectures, d’impromptus ou toute autre forme élaborée conjointement avec les lieux d’accueil.
Dans son approche pluridisciplinaire, la coopérative 326 souhaite affirmer ces croisements artistiques du théâtre avec le cirque et les arts équestres et mettre en place un projet écoresponsable intitulé l’Hippocampe. Il s’agira d’une scène ouverte hippomobile (tractation par un cheval trait breton d’une roulotte transformable en tréteaux de théâtre). Ce projet itinérant permettra d’animer les villages ruraux avec un répertoire facilement renouvelable de lectures et de petites formes qui seront présentées sur ce tréteau hippomobile, en plein air, dans l’espace public, dans des festivals, des lieux de rencontres, ou avec la complicité des mairies des communes concernées. La première édition de ce projet pourrait avoir lieu au printemps-été 2024, en partenariat avec les acteurs culturels et les collectivités concernées.
La coopérative 326, par l’intermédiaire de ses projets de création et de diffusion, est présente artistiquement sur le territoire morbihannais, la région Bretagne et au plan national et international.
La coopérative 326 est implantée dans la ville de Vannes en Bretagne. Elle fait l'objet d’une convention tri-annuelle 2021-2022-2023 avec la direction générale de la création artistique du Ministère de la Culture. Elle a le soutien du conseil départemental du Morbihan et le soutien financier de Spectacle Vivant en Bretagne pour les représentations de Coloris Vitalis au Théâtre de Belleville.
Le mot de la présidente - Michèle Barry-Benard
C’est avec beaucoup d’émotion et de fierté que je prends la présidence de la coopérative 326. Le travail engagé par Jean Lambert-wild et son équipe artistique, avec qui j’ai collaboré de nombreuses années, y a largement contribué.
Nous nous efforcerons de proposer au public, de l'éclectisme au niveau du contenu et des univers explorés, de la poésie, de la drôlerie, de l'humour, voire même beaucoup d'humour, et une créativité artistique salvatrice.
Je suis certaine que nous nous sortirons de cette difficile période très bientôt et que nous aurons le plaisir de vous revoir dans les salles.
LA grante entente - Manifeste de jean lambert-wild & lorenzo malaguerra
Ray Bradbury raconte dans son recueil Théâtre pour demain et après l’histoire d’un vieil homme considéré comme dangereux car il se souvient des choses d’avant : les bonbons, le café, les fruits. Le théâtre aujourd’hui ressemble un peu à ce vieil homme qu’on a envie de liquider au prétexte qu’il porte en lui la mémoire des choses et parfois celle des plaisirs simples. Mais le théâtre est têtu et obstiné comme un âne.
Le théâtre est mémoire. Mémoire des grands auteurs qui l’ont construit : Beckett, Eschyle, Koltès, Shakespeare. Mémoire des arbres, des oiseaux, des volcans, des horizons de l’enfance. Mémoire des sons, des mots, des émotions, des histoires de la nuit des temps. Mémoire aussi des bizarreries et des inventions loufoques, des cabinets de curiosité, des fantômes, des morts et des vivants. Le théâtre raconte également le présent par le fait même qu’il est forcé de mourir à chaque représentation.
Notre théâtre est charpenté par tout cela, il s’abreuve à toutes les sources, à toutes celles que nous connaissons, nos histoires, nos enfances, nos lectures ; il est avide aussi de tout ce que nous ne connaissons pas, les étrangetés, les trésors enfouis, les inventions sans lendemain, les personnes du monde entier avec lesquelles nous travaillons.
Notre théâtre s’est enrichi de notre grande entente.
Nous avons un amour commun pour la poésie et faisons nôtres toutes les formes de narration. Nous sommes attachés à la beauté.
Nous nous sentons libres dans la pratique de notre art et aimons travailler dans la joie.
Nous croyons à un artisanat du théâtre qui s’exprime dans tous les métiers qui l’irriguent, utilisant toutes les technologies au service de la scène, actuelles et anciennes, pour autant que celles-ci soient pertinentes pour le projet que nous menons.
Nous refusons l’idéologie, les dogmes et les grands rêves liturgiques car nous plaçons la dimension artistique et la liberté au centre du plateau.
Nous pratiquons un théâtre d’émotions qui ne craint pas le rire et les larmes et s’emploie au maximum à rencontrer le public.
Nous n’avons pas de marque déposée et n’appartenons à aucune chapelle esthétique. Rêver au fond d’une piscine, se jeter contre un mur avant de le traverser, accorder la voix des hommes à celle des abeilles, incarner Richard III ou mettre en scène En attendant Godot et Roberto Zucco sont autant de possibles d’où notre théâtre s’exprime.
Nous aimons la langue française mais nous n’en faisons pas une langue exclusive, croyant bien davantage à l’universalité de la poésie.
Nous défendons l’idée que le vécu d’une oeuvre se nourrit de tradition, d’innovation et de transmission car l’action de transmettre est tout simplement inhérente à l’acte théâtral.
Pour le vivre, nous savons qu’il y a autant de façons d’écrire le mot actrice ou acteur qu’il y a d’actrices et d’acteurs qui l’écrivent et, qu’en conséquence, nous devons favoriser l’accès de cet apprentissage à toutes et à tous en luttant contre toutes les formes d’héritage réservé.
Un jour, quelqu’un nous a dit, nous regardant travailler, que l’un était le cerveau droit et l’autre le gauche. Inutile de deviner à qui appartient l’une ou l’autre partie, l’essentiel est sans doute de réunir un cerveau.
Quant à la force de notre passion pour le théâtre, on aura compris que notre grande entente la multiplie au moins par deux.
Shizuoka, janvier 2019