IN BLOOD WE TRUST

Dans ce théâtre du Globe disséminé en milles cellules fragmentés, des signes prolifèrent créant de nouvelles dimensions d'un temps automatisé qui collecte, codifie, chiffre et indexe les indices d'un discours où corps surveillés et objets sécurisés s'unissent dans une masse froide et sanglante qui anesthésie notre conscience d'un temps libre de courir et libre de s'arrêter. Ces signes de fantasmes passifs ignorent que l'individu est un chaos qui chante dans le chaos et que ses rêves respirent le temps en nourrissant son époque.

« Je hais ces oisifs qui passent leur temps à lire. Dans un siècle, la pensée elle-même commencera à puer". A l'ère de la messe du 20 heures, comment Nietzsche décrirait-il l'odeur du temps ? Le grotesque y déclenche le rire gras, l'excitation perpétuelle l'impuissance, la mort au quotidien l'indifférence et la peur instrumentalisée la servitude non volontaire.Des gouttes de sang sacrificielles pour laver notre dérive collective. Y a-t-il un vase dans la salle pour déborder ?